(Jacques Dutronc/Jacques Lanzmann)

[Julien]
Je l'ai trouvée au petit matin, toute nue dans mes grands souliers
[Marc]
Placés devant la cheminée, pas besoin de vous faire un dessin.
[Julien]
De battre mon cœur s'est arrêté, sur le lit, j'ai jeté mon fouet.
[Marc]
Et tout contre elle, je me suis penché et sa beauté m'a rendu muet.
[Lâam]
Fatigué, j'ai la gueule de bois, toute la nuit j'avais aidé mon père.
Dans le feu, j'ai remis du bois, dans la ch'minée y'avait pas mon père.

[Julien, Lââm & Marc]
C'était la fille du Père Noël, j'étais le fils du Père Fouettard.
Elle s'appelait Marie-Noëlle, je m'appelais Jean-Balthazar.

[Julien] Je prends la fille dans mes bras et elle me dit
[Lââm] "Mais non Balthazar !"
"Ne fais donc pas le fier-à-bras, je suis tombée là par hasard."
[Marc]
Toute la nuit, j'avais fouetté à tour de bras les gens méchants.
[Julien] Toute la nuit, elle avait donné
[Lââm] Des cadeaux à tous les enfants.

[Julien, Lââm & Marc]
C'était la fille du Père Noël, j'étais le fils du Père Fouettard.
Elle s'appelait Marie-Noëlle, je m'appelais Jean-Balthazar.

[Julien & Marc]
Descendue chez moi par erreur, elle était là dans mes souliers.
Mais comme je n'pouvais prendre son cœur, je l'ai remise sur le palier.

[Julien, Lââm & Marc]
C'était la fille du Père Noël, j'étais le fils du Père Fouettard.
Elle s'appelait Marie-Noëlle, je m'appelais Jean-Balthazar.
C'était la fille du Père Noël, j'étais le fils du Père Fouettard.
Elle s'appelait Marie-Noëlle, je m'appelais Jean-Balthazar.
C'était la fille du Père Noël, j'étais le fils du Père Fouettard.
Elle s'appelait Marie-Noëlle, je m'appelais Jean-Balthazar.