(Marc Estève/Art Mengo)

Aimez-vous, aimez-vous sur ma voix, tout près d'elle.
Brûlez par tous les bouts vos plus belles chandelles.
Aimez-vous, aimez-vous sur les accords laqués
D'un piano droit jaloux de vos soupirs chantés.

La vie, c'est comme le vent, elle caresse les peaux
Et glisse sans regrets en dehors du tempo.
Aimez-vous, aimez-vous, demain n'existe pas.
Y'a du rose sur vos joues et des flammes sous vos doigts.

Aimez-vous, aimez-vous sur ma voix, tout près d'elle.
Brûlez par tous les bouts vos plus belles chandelles.
Aimez-vous, aimez-vous sur les accords laqués
D'un piano droit jaloux de vos soupirs chantés.

Que vos langues se mélangent, y'a pas d'mots pour le dire.
Le bonheur d'être aux anges ou le goût du désir.
Aimez-vous, aimez-vous, il n'est jamais trop tard
Le fond de l'air est doux, d'où qu'il vienne ce soir.

Aimez-vous, aimez-vous, sur ma voix, tout près d'elle.
Brûlez par tous les bouts vos plus belles chandelles.
Aimez-vous, aimez-vous sur les accords laqués
D'un piano droit jaloux de vos soupirs chantés.

Aimez-vous, aimez-vous, quatre temps, deux mouvements.
Aimez-vous, aimez-vous, j'éteindrai en partant ...

Aimez-vous, aimez-vous sur ma voix, tout près d'elle.
Brûlez par tous les bouts vos plus belles chandelles.
Aimez-vous, aimez-vous sur les accords laqués
D'un piano droit jaloux de vos soupirs chantés.