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Affranchi comme une carte D'un timbre sur l'épaule droite C'est la traversé du désert Je vien d'écraser la dernière Comme un grand coca glacé Sous la canicule d'été Qu'on vous empêcherait de boire Et sur lequel on peut s'assoir Vingt-quatre heures sur vingt-quatre La bléssure arbitraire La convoitise opiniâtre D'une bouffée salutaire J'ai beau mâcher des trombones Et tordre les clous A cette idée qui se cramponne J'aimerais tordre le cou C'est décidé, j'assume Déterminé , j'arrête Je ne fume plus une cigarette C'est sympa de m'accompagner Dans le renoncement du vice Tout le monde m'a félicité A part Filipe et Maurice Qui m'attendent en tournant Quand j'irai en cachette Désespérément Caquer l'allumette Un,deux,trois,quatre Jours sans tabac C'est pas beaucoup, certes Mais dans vingt six,sa f'ra un mois On me trouve légèrement irritable Et je me demande bien pourquoi Sans doute parce qu'hier a la table J'ai défénestré l'chat Adieu ma blonde je t'aimais bien Mais tout les deux c'est plus posible J'suis venu te dire que tu t'en vas Notre amour est nuisible C'est écrit en gras Sous le dromadaire orangé Qui regarde narquois Les caisses de l'état engranger Et sa part en fumée... Quelle tristesse, c'est pas gai Tout cet air pur qui s'infiltre Sans vouloir mégoter Ma vie ne tient plus qu'à un filtre Je regrette le temps jadis Où j'occupais mes doigts Et trouvais consistance Sans forcément prendre du poids A combler le vide d'air Par le cntenu du frigidaire Je céderais mon trône pour un mégot Mon royaume pour un chameau Et si je déclare un forfait Au plein millieu du match Personne pour me dire Echec et patch! |