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Hé ! Mec. Voici les photos de nos routes, prises d'avion par nuit de brouillard Dans ce vieux catalogue des doutes aux pages moisies par le hasard. À toujours vouloir être ailleurs, pyromanes de nos têtes brûlées On confond les batt'ments du cœur avec nos diesels encrassés. À toujours voir la paille plantée dans la narine de son voisin On oublie la poutre embusquée qui va nous tomber sur les reins Et l'on pousse à fond les moteurs à s'en faire péter la turbine. C'est tellement classe d'être loser, surtout les matins où ça winne. Bourlinguer... errer, errer humanum est. Bourlinguer... errer, errer humanum est. Toujours plus loin, à fond la caisse, et toujours toujours plus d'ivresse. Oh yes always on the road again man, on the road again man. Gauguin sans toile et sans pinceau, revisité en Bardamu Ou bien en Cortes ou Corto, aventuriers des graals perdus. On fait Nankin-Ouagadougou pour apprendre le volapük Et on se r'trouve comme kangourou dans un zoo qui prend les TUC. Bourlinguer... errer, errer humanum est. Bourlinguer... errer, errer humanum est. Aplatis comme de vieilles pizzas, lâchées d'un Soyouz en détresse On cherche une nova cognita avec un bar et d'la tendresse Mais trop speedés pour les douceurs, on balance vite les p'tites frangines Pas prendre pour un courrier du cœur Les pulsions des glandes endoctrines. Bourlinguer... errer, errer humanum est. Bourlinguer... errer, errer humanum est. Toujours plus loin à fond la caisse et toujours toujours plus d'ivresse. Oh yes always on the road again man, on the road again man. |