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(Serge Gainsbourg) Toi qui rêves au velours des vierges, aux satins innocents Ces jeunes sirènes émergent d'un océan de sang. Regarde-les s'approcher comme légions d'Amazones Venues braver les cyclones, jeunes et brillants archers Leur arc et leurs yeux bandés, s'aventurant dans des zones Inexplorées. Toi qui rêves au velours des vierges, aux satins innocents Ces jeunes sirènes émergent d'un océan de sang. Vois-tu, là-bas, leurs chevaux courir un vent de folie ? La hargne de ces furies leur passant par les naseaux Ils se jettent à l'assaut, se ruant à l'agonie au grand galop. Toi qui rêves au velours des vierges, aux satins innocents Ces jeunes sirènes émergent d'un océan de sang. Cohortes en rangs serrés, s'éloignent les filles d'Ève. À la lueur de ton glaive, va-t-en compter les blessés ! Là-bas, l'un s'est relevé et te supplie, dans ton rêve, de l'achever. Toi qui rêves au velours des vierges, aux satins innocents Tes romans-fleuves ont des berges. |