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(Héléna Noguerra/Peter Von Poehl)

Quand tu es là, tu me manques étrangement, comme une absence.
Tu n'y es pas, ton regard est absent comme une évidence.
lalala lalalalala.

Tu es un hall de gare et moi, je suis un banc.
C'est toujours la même histoire, pareille à chaque amant.
Et je croise et décroise mes jambes.
Et je change, mélange ma coiffure, mon allure.
Et j'ai laissé tomber la fille que j'étais.
J'ai laissé mes amis, j'ai changé mes habits.
Pour te plaire, quelle plaie ! Pour te plaire, quelle plaie !

Moi, dans tes bras, j'ai l'étrange sentiment d'être une absence
Et sur mes doigts, je fais rouler le temps de tes silences.

Tu es un hall de gare et moi, je suis un banc.
C'est toujours la même histoire, pareille à chaque amant.
Et je fume et refume pour cracher en fumée
Toutes mes amertumes et mes vieilles journées.
Et le temps, mon amant, n'a pas choisi son camp
Et tant pis, mon ami, quant à moi, je fous le camp.
C'est fini, j'ai plus l'temps d'être seule avec toi.
C'est fini, j'ai plus l'temps d'être seule avec toi.