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(Élisabeth Barel) Il y a des mots comme ça Des mots que je n'ose prononcer pour toi Des regards qui se donnent Des regards que l'on prend ou que l'on soupçonne. Il y a des ombres qui trompent, il y a toi qui joues avec ces ombres Ces lumières qui m'aveuglent, tu es de ces lumières, et j'ai peur. Et j'ai peur. Ces vagues qui jouent et nous drainent Je voudrais qu'elles nous traînent par-dessus tout. Je voudrais qu'elles t'enlèvent Et te ramènent à moi enfin, et on oublierait tout. Vends-moi tes restes d'images Tes restes de rêves pour que j'aie moins mal. Vends-moi tes folies absurdes Tes profondes pensées, pour me faire rêver, me faire rêver. Ces vagues qui jouent et nous drainent Je voudrais qu'elles nous traînent par-dessus tout. Je voudrais qu'elles t'enlèvent Et te ramènent à moi enfin, et on oublierait tout. Partage tes brèves illusions, tes brèves envies dénuées de passion. Pourtant, cette folie m'agace et je ne pourrai jamais y faire face. Y faire face. Ces vagues qui jouent et nous drainent Je voudrais qu'elles nous traînent par-dessus tout. Je voudrais qu'elles t'enlèvent Et te ramènent à moi enfin, et on oublierait tout. |