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À part Brassens et les oiseaux, quoi écouter ? L'eau qui rigole au caniveau de mon quartier Le vent qui vient tirer des plaintes aux peupliers Et toujours la folle complainte de Charles Trenet. À part à ta peau de sirène, à quoi toucher ? À l'outil taillé dans le chêne ou l'olivier Au crayon que l'enfant promène sur un cahier Aux touches d'ivoire et d'ébène d'un vieux clavier. À part à tes fruits défendus à quoi goûter ? À l'impossible, à l'imprévu et au danger À ce bon verre de vieux vin rouge si parfumé À tes lèvres que tu entrouvres dous mes baisers. À part la lumière de Doisneau, quoi regarder ? La rivière au bord de l'eau au mois de mai L'enfant qui joue du violon des Pyrénées Ton joli cul, tes seins bien ronds, tes yeux fermés. À part les coquelicots de juin, quoi respirer ? Le pain qu'on partage et le vin qu'on a tiré À la santé d'un bon copain, à l'amitié À l'amour que j'ai dans les mains Que tu m'as donné, que tu m'as donné. |