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Quelquefois quand vient le jour, tu vois la décadence qui nous entoure. Tes amis sont monotones, tu voudrais voir quelqu'un qui enfin t'étonne. Tu te souviens des années de pauvreté Où tu chantais dans les cours et tu finis par penser Tous les jours que tu vois mal où est l'amour. Tu as une idée vague que ta vie passe Et soudain, tu t'aperçois qu'on te vole ta vie Qu'on te vole ta vie, qu'on te vole ta vie. Tu joues deux ou trois arpèges, tu vois l'image d'une fille en rêve Devant tes yeux, un éclair dans ses prunelles Et c'est peut-être celle qui va te rendre heureux. Tu te rappelles de cet hiver, les cloches de Carmel Qui te donnaient le frisson, tu voulais voir avec elle Les cloches de Carmel qui ne sonnent qu'à l'unisson. Tu as le bruit des abeilles dans tes oreilles Et soudain tu t'aperçois que, que tu aimes la vie Que tu aimes la vie, que tu aimes la vie. Tu te rappelles de cet hiver, les cloches de Carmel Qui te donnaient le frisson, tu voulais voir avec elle Les cloches de Carmel qui ne sonnent qu'à l'unisson. Tu auras l'idée vague que ta vie passe Et tu fermeras les yeux en aimant la vie tellement, tellement. |