(Caroline Augier/Isabelle Petit/Odile Repolt)

Mon petit ami me cause bien des soucis.
Il tient beaucoup à moi mais moi, je n'y tiens pas.
Comment lui faire comprendre sans qu'il ne cherche à se pendre ?
Comment le forcer à me quitter à tout jamais ?

Non, non ce n'est pas la peine qu'il ait tant, tant de peine...
Non, non ce n'est pas la peine qu'il ait tant, tant de peine...

Il faut se rendre détestable, savoir être insupportable
Imbécile et lamentable jusqu'à ce qu il craque et déclare
Qu'il vous aime mais qu'il part, non ! Il ne faut pas lui en vouloir
Qu'il vous supplie de l'oublier à tout jamais...

Non, non ce n'est pas la peine qu'il ait tant, tant de peine...
Non, non ce n'est pas la peine qu'il ait tant, tant de peine...

Voilà trois semaines que je me démène.
J'aurai bientôt fini de jouer la comédie
Car après ces efforts, j'espère avoir enfin su lui déplaire
Et qu'il va partir pour ne plus jamais revenir...

Non, non ce n'est pas la peine qu'il ait tant, tant de peine...
Non, non ce n'est pas la peine qu'il ait tant, tant de peine...
Non, non ce n'est pas la peine qu'il ait tant, tant de peine...
Non, non ce n'est pas la peine qu'il ait tant, tant de peine...

J'entends déjà la porte qui claque, ça y est, l'affaire est dans le sac.
Je vais pouvoir sortir ce soir mais il est encore là, ô désespoir...

Tudutudutu tudutudutu tudu...

Mon petit ami n'a pas très bien compris.
Il tient toujours à moi et je ne comprends pas.
Même quand je parle comme une sotte, je reste sage, à moitié idiote
Et à mes côtés, il a l'impression de briller...

Non, non ce n'était pas la peine qu'il ait tant, tant de peine...
Non, non ce n'était pas la peine, tant, tant, tant de peine...
Non, non ce n'était pas la peine qu'il ait tant, tant de peine...
Non, non ce n'était pas la peine, tant, tant, tant de peine...