(Jean Fredenucci/Jean Schmitt)

Tu irais, pour la revoir, jusqu'au bout de ton destin.
Tu ferais chanter, comme un magicien, les oiseaux du monde.
Tu voudrais, de désespoir, en mourir chaque matin
Ou changer, du temps, la course vagabonde.

Elles sont jolies en Angleterre, elles sont belles en Californie.
On a toutes les filles de la Terre pour consoler sa vie.
Elles sont jolies en Angleterre, elles sont belles dans tous les pays.
Pourquoi faut-il ainsi que l'on pleure
Pour une seule fille qui nous oublie ?

Tu regardes, avec tristesse, s'embrasser les amoureux
Qui font dans la ville et, tout autour d'eux, danser les étoiles.
Je connais cette détresse qu'elles nous laissent au fond des yeux
Mais se doutent-elles à quel point ça fait mal ?

Elles sont jolies en Angleterre, elles sont belles en Californie.
On a toutes les filles de la Terre pour consoler sa vie.
Elles sont jolies en Angleterre, elles sont belles dans tous les pays.
Pourquoi faut-il ainsi que l'on pleure
Pour une seule fille qui nous oublie ?

Elles sont jolies en Angleterre, elles sont belles en Californie.
On a toutes les filles de la Terre pour consoler sa vie.
Elles sont jolies en Angleterre, elles sont belles dans tous les pays.
Pourquoi faut-il ainsi que l'on pleure pour une seule fille ?
Oui ! Elles sont jolies en Angleterre, elles sont belles en Californie.
On a toutes les filles de la Terre...