(Daniel Guichard/Jean Schmitt/Nicolas Skorsky)

Finalement, on s'habitue à vivre l'un sans l'autre.
Finalement, on s'habitue à ne plus faire de fautes.
Tu voulais voir notre enfant, il attend à côté.
Tout comme moi, il attend que tu veuilles rentrer.

Finalement, on s'habitue à guetter les dimanches.
Finalement, on s'habitue à ne plus faire confiance.
Finalement, on s'habitue à ne plus rien se dire
Lorsque des rêves perdus étouffent nos vies.

Finalement, on s'habitue mais tu dois le comprendre.
Les femmes savent tant de choses, moi, j'ai dû tout apprendre.
J'ai appris à cuisiner et aussi à me taire.
Quand il se met à pleurer, je ne sais plus quoi faire.

Finalement, on s'habitue à guetter les dimanches.
Finalement, on s'habitue, c'est de la faute à pas de chance.
Finalement, on s'habitue à ne plus rien se dire
Lorsque des rêves perdus étouffent nos vies.

Finalement, on s'habitue, on prend d'autres manières.
Quand parfois je sors, vois-tu, il va chez sa grand-mère.
Il est jaloux, quelquefois, de mes petits mystères
Comme s'il craignait, parfois, de perdre aussi son père.

Finalement, on s'habitue au meilleur comme au pire
Toi, es-tu aussi heureuse que... Que tu veux bien le dire ?
Je sais que mardi prochain, c'est ton anniversaire.
T'as qu'à venir si vraiment tu n'as rien à faire.