(Vincent Baguian/Frédéric Lo)

Pourquoi remettre à demain le plaisir ?
Ça me brûle, alors j'éteins le désir.
Tu sais, c'est un feu de joie qui s'allume quand je pense à toi.
Tu devais passer me prendre, je n'ai pas eu envie d'attendre.
C'est devenu plus fort que moi, il ne faut pas que ça te vexe.
Je te remplace parfois par le majeur et l'index.

C'est que pour moi, que pour ma gueule.
Cinq minutes pour moi toute seule.
C'est que pour moi, que pour ma gueule.
Cinq minutes pour moi, pour moi, toute seule.

Tu voudrais bien que j'aie honte ? Pas question.
Il ne faut pas que tu y comptes, c'est trop bon.
Le doigt guidé par la morale, je fais le bien, jamais le mal.

C'est que pour moi, que pour ma gueule.
Cinq minutes pour moi toute seule.
C'est que pour moi, que pour ma gueule.
Cinq minutes pour moi, pour moi, toute seule.

C'est une sorte de prière qui fait fondre toute colère
Dans cet amour que je me porte, il n'y a rien d'anormal.
Je suis humaine en quelque sorte avec un instinct animal.

C'est que pour moi, que pour ma gueule.
Cinq minutes pour moi toute seule.
C'est que pour moi, que pour ma gueule.
Cinq minutes pour moi, pour moi, toute seule.
C'est que pour moi, que pour ma gueule
Cinq minutes pour moi, pour moi toute seule.
C'est que pour moi, que pour ma gueule
Cinq minutes pour moi, pour moi toute seule.
C'est que pour moi, que pour ma gueule
Cinq minutes pour moi, pour moi toute seule.
C'est que pour moi, que pour ma gueule
Cinq minutes pour moi, pour moi toute seule.