(Vincent Baguian/Richard Seff)

Je m'acharne sur un bout de glucose élastique
Parfum chlorophylle synthétique.
Je me tais sans relâche, je ne dis rien, je mâche.
Je rumine et je cache mes amours à la gomme.
Je crache à la James Dean comme si j'étais un homme.
Je m'attache à ce faux patin pathétique, à bouche perdue, je mastique.
Je ravale en silence l'arrière-goût de vengeance.
J'ai beau serrer les dents pour oublier ton corps.
Malgré moi, je salive chaque fois que je mords.

Tu m'as rendue débile menthol, tu m'as rendue accro sorbitol.
Désormais, je te colle.
Tu m'as rendue débile menthol, tu m'as rendue accro sorbitol.
Maintenant, je te colle.

Je remplace les reproches à mes lèvres par un tic
Du bout de la langue technique.
Sous mon palais, je plaque une bulle que je claque.
T'es devenu ma chose, t'es chewing-gum dans mon esprit.
C'est toi que je gonfle puis que j'éclate avec mépris.

Tu m'as rendue débile menthol, tu m'as rendue accro sorbitol.
Désormais, je te colle.

(Guitare solo)

Tu m'as rendue débile menthol, tu m'as rendue accro sorbitol.
Désormais, je te colle.

Notre histoire commence à se barrer en sucette.
Allez, ça suffit, je te jette.