(Anne Huruguen/Enrico Macias)

Comment savoir, vieille Terre, savoir où tu t'en vas ?
Ô Terre ! Sais-tu toi-même si tu nous mènes
Vers l'âge d'or ou vers la mort ?

Tu dédaignes nos cris, tu restes sourde aux prières
Tu confonds les Elus, les maudits
Dans une même poussière, poussière, poussière.

Sais-tu, vieille Terre, que l'Homme va plus loin
Plus loin que tes frontières ? Il va sans fin
Vers l'inconnu et se sent perdu.

Qu'il ait soif de savoir, qu'il prie les dieux des mystères
C'est la terre qu'il tient dans ses mains
C'est ton aile qu'il espère, espère, espère.

Dis-nous, vieille Terre, dis-nous qui te conduit
Là-bas dans ton voyage, ton esclavage
Jour après nuit, jour après nuit ?

Qui, d'un grain de pollen, te couvre de fleurs sauvages ?
Qui retient ton soleil en retour ? Terre, sais-tu que c'est l'amour ?
L'amour, l'amour, l'amour, l'amour.