(François Bréant/Korin Ternovtzeff)

L'Epoque me tire des larmes et s'il me vient des doutes
Sur la bonté des hommes qu'on m'a tant rabâchée
Je m'fraye un p'tit bonheur jusqu'à toi et je souque
En bénissant le ciel de ne pas me repérer

Dans tes bras, j'comprends tout
Et l'pourquoi, le comment ne m'intéressent pas
Pour une fois qu'j'comprends tout
Là dans tes bras, mes combines, mes tabous, mes tracas
Fondent comme Barbe à papa, dans ton cas j'comprends tout.

Si tu savais mes rêves c'est un vrai casino
Que je perde, que je gagne, j'y reviens je suis réglo
J'ai toujours l'goût d'tenter ma chance et ma santé
Même s'il n'y a pas lourd à prendre ou à pleurer.

Les heures du jour m'occupent je sombre dans l'utile
Réaliste ou docile, je n'y vis qu'à moitié
Mais la nuit c'est fini mon bonbon ma béquille
J'range mes griffes et je file tout doux pour te trouver

Dans tes bras, j'comprends tout
Et l'pourquoi, le comment ne m'intéressent pas
Pour une fois qu'j'comprends tout
Là dans tes bras, mes combines, mes tabous, mes tracas
Fondent comme Barbe à papa
Près de toi j'trouve ma place de comique à mélo
Sous tes doigts qui déplacent mon orgueil et mes maux

Tout c'que j'te fais j'le vois, tout c'que tu m'veux me va
Quoi qu'tu m'fasses je t'absous, quoi qu'tu m'dises je le crois.

Dans tes bras, j'comprends tout
Et l'pourquoi, le comment ne m'intéressent pas
Pour une fois qu'j'comprends tout
Là dans tes bras, mes combines, mes tabous, mes tracas
Fondent comme Barbe à papa, dans ton cas j'comprends tout.

Et d'ici qu'ça me passe, il peut tomber de l'eau
Y'a d'quoi faire, tu vas voir
Mon quart slave se chargera du boulot.