(Jean-Claude Vannier)

Il a fallu que je revienne dans cet hôtel de Vienne
Noyer les Venise de notre pautre amour valise
Je n'ai trouvé que ton ombre dans les rues de Londres
Et le rire de toutes ces filles de Séville
Juste un mot de San-Remo, deux trois fax d'Halifax
Rien qu'un télégramme d'Amsterdam, j'ai le cœur en loques.

De tous les avions, les aller-retour de notre amour...
Que reste-t-il ? Des traînées blanches qui se croisent dans le ciel
Qu'ils sont loin les rails de notre bon vieux Paris Bretelle.

Ton reflet dans la glace aux couloirs des palaces
Le parfum de cette petite peste dans les bouges de Budapest
Tant et tant d'aérogares, de vols pour nulle part
...Pleuré toute seule dans la foule, je perds la boule.
Juste un mot de San Rémo, un bristol de Bristol
Rien qu'un télégramme d'Amsterdam, j'ai le cœur qui débloque.

Manchester Saragosse, y'a des creux, des bosses
Sur le lac de Constance, cette histoire sans importance
Toutes ces larmes que l'on cache et le cœur à dache
J'ai perdu ma bague à Prague, dans les vagues.
Juste un mot de San-Remo, bons baisers du Zuiderzee
Rien qu'un télégramme d'Amsterdam de Pétaouchnok.

De tous les avions, les aller-retour de notre amour
Que reste-t-il ? Des traînées blanches qui se croisent dans le ciel
Et qu'ils sont loin les rails de notre bon vieux Paris Bretelle.
... Que reste-t-il ? Des traînées blanches qui se croisent dans le ciel
Et qu'ils sont loin les rails de notre bon vieux Paris Bretelle.