(Jean-Pierre Bourtayre/Étienne Roda-Gil)

Y'a plus d'printemps, y'a plus d'printemps
Y'a plus qu'des gens qui font semblant
Y'a plus qu'du vent, y'a plus qu'du vent
Et il n'souffle même plus comme avant
Y'a plus d'printemps, y'a plus d'printemps
Y'a plus qu'des gens qui font semblant
Y'a plus qu'du vent, y'a plus qu'du vent
Et il n'souffle même plus comme avant

Certains s'achètent des souvenirs ou des disques avec des soupirs
Mais moi je suis, écoutez-moi, celui qui n'a rien de tout ça
Dans ce monde des apparences, il faut être avec ceux qui dansent
On préfère toujours ceux qui rient
À ceux qui pleurent dans leur lit, dans leur lit

Y'a plus d'printemps, y'a plus d'printemps
Y'a plus qu'des gens qui font semblant
Y'a plus qu'du vent, y'a plus qu'du vent
Et il n'souffle même plus comme avant

Certains voudraient me voir sourire quand j'ai des envies de pâlir
Mais moi je suis, écoutez-moi
Celui qui chante sa vie en croix, en croix
Dans ce monde sans innocence, je suis seul avec ceux qui pensent
Qu'il vaut mieux vivre sa folie
Que tout le cinéma d'autrui, le cinéma d'autrui

Y'a plus d'printemps, y'a plus d'printemps
Y'a plus qu'des gens qui font semblant
Y'a plus qu'du vent, y'a plus qu'du vent
Et il n'souffle même plus comme avant
Y'a plus d'printemps, y'a plus d'printemps
Y'a plus qu'des gens qui font semblant
Y a plus qu'du vent, y'a plus qu'du vent
Et il ne souffle même plus comme avant.