(Maxime Le Forestier)

Au bout d'la route, au bout du compte
Les seuls jolis moments qui comptent
Sont ceux dont on n'se souvient pas.
Les patins, ça roule, les souvenirs, ça tangue.
J't'avais sur le bout d'la langue, j'te savais sur le bout des doigts.

Aujourd'hui, quand j'oublie, je n'oublie que toi, je n'oublie que toi.

À bout portant, à boulets rouges sur tous les sentiments qui bougent
J'ai fait feu sans savoir pourquoi.
J'ai brûlé par deux tous les bouts d'chandelles.
J'ai cassé le p'tit bout d'ficelle que t'avais noué à mon bras.

Aujourd'hui, quand j'oublie, je n'oublie que toi, je n'oublie que toi.

Avant qu'j'arrive au bout d'mes peines, toujours le chagrin me ramène
Au jour où j'ai pleuré pour toi, depuis ce jour-là, la terre a la fièvre.
On s'est quitté du bout des lèvres, au bout du monde, où que tu sois.

Aujourd'hui, quand j'oublie, je n'oublie que toi, je n'oublie que toi.
Aujourd'hui, quand j'oublie, je n'oublie que toi, je n'oublie que toi.