(Serge Rezvani)

Minuit Orly, c'est l'heure des adieux, déjà les jets intercontinentaux
Au loin crachent leurs feux sur les pistes géantes
C'est l'heure des adieux, c'est l'heure des adieux
Des étoiles mouvantes dansent devant mes yeux
À l'heure des adieux, à l'heure des adieux
Minuit Orly, c'est l'heure des adieux

Déjà la ville scintille, très loin, très loin, bien au-dessous de moi
Très loin dans la plaine là-bas, déjà scintille à peine
Ah ! Qu'il est triste ce voyage, sans mer et sans rivage
Je me languis, languis déjà, déjà de toi

Minuit Orly, c'est l'heure des adieux
Un long-courrier qui gronde aux derniers feux
S'envole vers le levant, dans la lumière couchante
C'est l'heure des adieux, c'est l'heure des adieux
Un avion qui s'arrache et plonge dans les cieux
À l'heure des adieux, à l'heure des adieux
Minuit Orly, c'est l'heure des adieux

Se peut-il qu'ils s'oublient les amoureux qui se quittent à Orly ?
Au fond de moi, je ne crois pas qu'l'amour s'envole comme ça
Ah ! Qu'il est triste ce voyage, sans mer et sans rivage
Je me languis, languis déjà, déjà de toi

Minuit Orly, c'est l'heure des adieux
Un grand radar qui tourne dans le noir
Une immense ombre hurlante fonce vers l'horizon
C'est l'heure des adieux, c'est l'heure des adieux
Des feux multicolores au loin palpitent encore
À l'heure des adieux, à l'heure des adieux
Minuit Orly, c'est l'heure des adieux.