(Fabrice Aboulker/Emmanuel Da Silva/Hélène Segara)

Avant la fin, je suis venue te dire
Qu'entre nous deux, rien n'est fini.
Avant la fin, même si tu veux tout détruire
J'irai au bout de tes nuits...

Je te regarde passer, sans jamais ne rien dire.
Je regarde venir ce qu'il y a de pire.
On me dit que tu brûles ce qu'il reste de toi.
J'entends déjà les vautours, tout autour de moi.
Je suis à tes côtés mais tu ne me vois pas.
Où est passé le temps de nos premiers émois
Sous des soleils crevés ? À chacun de tes pas
Je te suivrai de près, à en perdre ma voix.

Avant la fin, je suis venue te dire
Qu'entre nous deux, rien n'est fini.
Avant la fin, même si tu veux tout détruire
J'irai au bout de tes nuits...

Je me souviens des éclats de rire et de joies.
Souvent, me revient l'homme que tu étais autrefois
Bien avant que le désert ne gagne la course
Et que le ciel ne sombre au fond de toi.
On me dit d'en finir et de recommencer.
Je ne suis pas de celles qui oublient en un jour.
Je garde des séquelles, des instants partagés.
Malgré tes silences, j'attendrai ton retour.

Avant la fin, je suis venue te dire
Qu'entre nous deux, rien n'est fini.
Avant la fin, même si tu veux tout détruire
J'irai au bout de tes nuits...

Avant la fin, entre nous deux, rien n'est fini...
Avant la fin, je reviendrai te le dire
J'irai au bout de tes nuits...

Je te regarde passer sans jamais ne rien dire.
Je regarde venir ce qu'il y a de pire.
On me dit que tu brûles ce qu'il reste de toi.
J'entends déjà les vautours, tout autour de moi...