(Henri Salvador/Boris Vian)

Lorsque vous aurez repris la route de Paris
A la fin de vos vacances, je resterai seul avec mon rêve
Et ma romance, dans le village où je vis
Seul dans ce bistrot où nous passions
Toutes les nuits, seul avec cet air de danse.

Vous, vous oublierez ce souvenir sans importance
Aux cocktails de vos amis.
J'ai passé quatre semaines comme un gosse ensorcelé
Mais d'ici l'année prochaine, mon amour va s'envoler.
Oh ! Que je déteste maintenant rentrer chez moi
Et pourtant, mon amie blonde, ma chambre était bien
La plus jolie chambre du monde quand vous ouvriez vos bras.

Dans le feu qui meurt, sous le regard froid de l'hiver
Je revois votre visage mais il disparaît
Comme le sable de la plage sous l'écume de la mer.