(Bernard Michel/Henri Salvador)

Emporté par la vague érotique
Dans tous les sex-shop et au cinéma
J'ai appris les trucs les plus techniques
Je suis dans un état, je pense plus qu'à ça

Je suis un homme-objet et dans mon escalier
Les filles viennent poireauter, je distribue les tickets
Pas le temps de récupérer aïe aïe aïe ni de me rhabiller
Il en vient de partout et même de Katmandou

Dans ma rue, on ne peut plus circuler
Des régiments de filles l'ont embouteillée
Et les flics quand ils sont arrivés
Ont été engloutis par toutes ces furies, hein

Je suis sur les rotules et dans mon vestibule
Un wagon de Suédoises viennent apprendre l'extase
Je mange de la viande crue, pourtant j'en peux plus
Les guibolles en coton, je n'ai plus que six de tension

On vient m'interviewer là, je peux même plus parler
Oh j'espère qu'au paradis bé, les filles c'est interdit
Ah l'amour, j'en ai ras le bol
N'empêche que tout le quartier y a passé
Ma voisine, la concierge, son chien, ma belle-mère, mon beau-père
Ma femme, même elle, elle est partie en courant ha...
Tenez mon percepteur je trouve qu'il a des yeux enjôleurs
Il a de la veine que je suis épuisé sans ça, allez hop, crac ! Ha ha...
En échange du fric qu'il m'a piqué ha ha...
Oh je peux plus rigoler, ah le percepteur ha ah ah... Le percepteur...