(Jay Alanski/Jacques Duvall)

Je brise mes promesses et je claque les portes.
Ces histoires d'amour qui deviennent tristes
Dans les halls de gare, j'les laisse pour mortes.
J'ôte le pain d'la bouche des terroristes.
Faut dire que je fais un d'ces rodéos, que j'ai sinistré plus d'une zone.
Ils ont bien raison, les météos de donner des noms d'filles aux cyclones.

Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.
Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.
Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.
Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.

Et puis arrêtez d'me dire que Rome ne s'est pas bâtie en un seul jour.
Moi, c'est deux minutes au maximum
Qu'il me faudrait pour en faire Oradour.
Je n'suis pas vraiment un cadeau du ciel.
Je n'suis pas un ange, ça m'paraît clair.
Et pourtant, regardez, sans les ailes
J'parviens quand même à tout foutre en l'air.

Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.
Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.
Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.
Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.

Je tue l'ennui, je le tue la nuit.
Je tue le temps, je le tue tout l'temps.
Il meurt d'ennui, je meurs d'envie
De faire la bombe, attention je tombe.

Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.
Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.
Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.
Je casse tout, tout, tout, casse tout, tout, tout ce que je touche.