(Guy Delacroix/Lionel Florence)

Sais-tu ce que c'est d'aimer
Quand la vie vous décourage
Mais il n'y a de mareyages
Impossible à traverser
Sais-tu qu'après les orages
Le ciel s'envahit de rose
Passent les bleus ecchymoses
Et avec eux les nuages - mais surtout les yeux fermés
Il n'y a rien que l'on voit
Et même si c'est mieux comme ça
Vouloir tout garder pour soi - on a beau savoir les choses
On ne s'habitue pas
Au silence qui s'impose
Au silence qui s'impose - je sais ce que sais d'aimer

Quand l'amour vous est égal
Je sais les feux de Bengale
Impossibles a rallumer
Je sais qu'après les naufrages
La sable fin se dépose
Ou que les bateaux reposent
Et s'endorment sur la plage - et aussi les yeux fermés
Je ne verrai toujours que toi
Et tant que ce sera comme ça
Je ne les ouvrirai pas - on a beau savoir les choses
On ne s'habitue pas
Au silence qui s'impose
Au silence qui s'impose - sais tu ce que c'est d'aimer

Quand l'amour se fait volage
Dresse d'infinis barrages
Quand la vie part en fume - que savons nous des voyages
Quand la porte reste close
Que les mémoires s'ankylosent
Qu'on en oublie les visages - alors que les yeux fermes

Je ne verrai toujours que toi
Et tant que ce sera comme ça
Je ne les ouvrirai pas
On a beau savoir les choses
On ne s'habitue pas
Au silence qui s'impose
Au silence qui s'impose pas
Au silence qui s'impose
Au silence qui s'impose.