(Frank Dursthoff/June Rollocks) adaptation française Irène Bo/Claire L.

Comme à l'état naturel, on a tous droit au soleil.
D'abord, on n'habille que son corps, civilisation, d'accord !
Pour toi et moi, le même émoi mais on ne se ressemble pas.
Je dévoile en douceur, toi, tu restes à l'intérieur !
Si tu crois que quand tu te caches, tu évites que ton Dieu se fâche.
Si tu dois plier sans relâche, le désir, celui qui t'attache.

À ta liberté, celle d'être une femme, à la vérité, la paix de nos âmes.
À ta liberté, nos joies et nos larmes, à l'égalité, celle que tu condamnes

Es-tu fragile ou docile ? De fierté, tu te maquilles.
Sans un mot, tu renonces mais dans tes yeux, les réponses.
Ca me fait mal ! C'est vital car jamais tu ne te découvres.
Tu fais dire aux fous "T'es qu'une femme après tout !"
Si tu dis que je te rejette, si tu nies, que je te respecte.
Si tu veux qu'on soit ennemies, oui, tu peux changer d'alibi.

À ta liberté, celle d'être une femme, à la vérité, la paix de nos âmes.
À ta liberté, nos joies et nos larmes, à l'égalité, celle que tu condamnes
À ta liberté, celle d'être une femme, la paix de nos âmes.
À ta liberté, nos joies et nos larmes, celle que tu condamnes.

La différence est cadeau mais la souffrance est fardeau.
Comment devenir des sœurs si tu enfermes ton cœur, ton cœur ?

À ta liberté, celle d'être une femme, à la vérité, la paix de nos âmes.
À ta liberté, nos joies et nos larmes, à l'égalité, celle que tu condamnes
À ta liberté, celle d'être une femme, la paix de nos âmes.
À ta liberté, nos joies et nos larmes, celle que tu condamnes.