(Lionel Florence/John Mamann)

C'est dans les regards qu'on croise, elle vous fait presser le pas
C'est voir les visages à nos portes planqués derrière un judas.
C'est dans l'absence d'un sourire qui ne coûterait pas grand chose
C'est comme un clou qu'on enfonce, une violence à petite dose.

Assis par terre, voir le monde qui défile et avoir pour domicile
Qu'un bout de trottoir.
Assis par terre, être obligé de dire merci pour un euro ou même moins
Et être seul à tendre la main, être le seul à tendre la main.

C'est dans les gestes qu'on attend plus ou qu'on refuse de faire.
C'est dans nos quotidiens déçus qui nous rendent la vie amère.
C'est dans ces riens qui disent tout mais qu'on préfère encore taire.

Assis par terre, voir le monde qui défile et avoir pour domicile
Qu'un bout de trottoir.
Assis par terre, être obligé de dire merci pour un euro ou même moins
Et être seul à tendre la main.
Assis par terre, voir le monde qui défile et avoir pour domicile
Qu'un bout de trottoir.
Assis par terre, être obligé de dire merci pour un euro ou même moins
Et être seul à tendre la main, être seul à tendre la main.

C'est dans les regards qu'on croise et vous fait presser le pas
C'est voir les visages à nos portes planqués derrière un judas.

Assis par terre, voir le monde qui défile et avoir pour domicile
Qu'un bout de trottoir.
Assis par terre, être obligé de dire merci pour un euro ou même moins
Et être seul à tendre la main.
Assis par terre, voir le monde qui défile et avoir pour domicile
Qu'un bout de trottoir.
Assis par terre, être obligé de dire merci pour un euro ou même moins
Être obligé de dire merci, être obligé de dire merci.
Être obligé de dire merci, être obligé de dire merci.

Non nononon.