(Fabrice Aboulker/Marc Lavoine)

Le monde est tellement...

Tu, tu dors peut-être, moi, je ne peux pas.
Par la fenêtre, j'vois la terre en bas.
Ici, tout me dépasse, même le silence
Et les aiguilles qui passent sur ton absence.
À quoi tu rêves, as-tu des envies ?
Connais-tu la fièvre, froisses-tu ton lit ?

Le monde est tellement con qu'j'ai envie de partir d'ici
M'en aller sans raison, ne plus donner signe de vie
Respirer d'autres bars, essayer d'autres lits
Me perdre par hasard, oublier qui je suis, oublier qui je suis.

Je sais que c'est ridicule mais c'est plus fort que moi.
Je déambule, je fait le tour de moi.
Et si tout me dépasse, c'est que je suis un lâche
Comme ces aiguilles qui passent, au temps qui nous détache.

Le monde est tellement con qu'j'ai envie de partir d'ici
M'en aller sans raison, ne plus donner signe de vie
Respirer d'autres bars, essayer d'autres lits
Me perdre par hasard, oublier qui je suis, oublier qui je suis.

Le monde est tellement con qu'j'ai envie de partir d'ici
M'en aller sans raison, ne plus donner signe de vie
Respirer d'autres bars, essayer d'autres lits
Me perdre par hasard, oublier qui je suis, oublier qui je suis.

Oh oh, tu dors peut-être, moi, je ne peux pas.
Par la fenêtre, j'vois la terre en bas, le monde est tellement...

(Guitare solo)

Le monde est tellement con qu'j'ai envie de partir d'ici
M'en aller sans raison, ne plus donner signe de vie
Respirer d'autres bars, essayer d'autres lits
Me perdre par hasard, oublier qui je suis, oublier qui je suis.