(Marie-Carmen/Pierre Dionne)

Tout le monde a ses manies, moi, j'ai la douce folie
De jeter un regard, simplement pour me voir dans le miroir.
J'ai besoin de savoir si les autres vont voir
Ce que j'essaie de cacher par la couleur de mon fard, dans le miroir.
Les jours où mes humeurs sont plus fortes que moi
Quand je me sens pas bien, je peux comprendre
Pourquoi, dans le miroir
Et même dans les vitrines, quand d'autres magasinent
Je cherche mon reflet, celui qui fait de l'effet dans le miroir.

Miroirs de verre, miroirs de plomb
Miroirs de l'univers, vous me retenez prisonnière
D'un monde imaginaire, l'image que je me fais de moi
N'est souvent pas celle que l'on voit.
Ma vie est un couloir de miroirs aux reflets déformants.
Ma vie est un regard sans espoir, lancé au nom des vivants.
Je me souviens, quand j'étais enfant, des miroirs déformants.
Je sais qu'ils étaient vrais, maintenant
Mais rien n'est plus comme avant.

Quand je ne veux plus croire à ma vie dérisoire
Je reste dans ma chambre, toute seule dans le noir, loin des miroirs.
Je me sens abandonnée, personne ne va m'aimer.
Mes illusions s'écroulent, mon maquillage coule sur le miroir.

Miroirs de verre, miroirs de plomb
Miroirs de l'univers, vous me retenez prisonnière
D'un monde imaginaire, l'image que je me fais de moi
N'est souvent pas celle que l'on voit.
Ma vie es un couloir de miroirs aux reflets déformants.
Ma vie est un regard sans espoir, lancé au nom des vivants.
Je me souviens, quand j'étais enfant, des miroirs déformants.
Je sais qu'ils étaient vrais, maintenant
Mais rien n'est plus comme avant.

Miroirs de verre, miroirs de plomb
Miroirs de l'univers, miroirs de verre
Miroirs sans fond, j'ai le cœur à l'envers.
Miroirs de verre, miroirs de plomb
Miroirs de l'univers, miroirs de verre
Miroirs sans fond, j'ai le cœur à l'envers.