(Cyril Belaïsch/A. Macque)

Du poison à faible dose, peu à peu mais tous les jours.
Tu décides, moi je dispose comme un esclave en amour.
C'est de toi que je m'injecte, jamais assez, toujours trop peu
Comme enrôlé dans une secte dont tu serais l'unique Dieu.
Je te désire, je te hais, tu me déchires et après.

Mon héroïne, je suis infirme, mon héroïne, pourtant tu es
Celle qui viendra pour me sauver de mes abîmes, mon héroïne.

Passer sa main dans le feu et se brûler de moins en moins.
Combattre le mal par le mieux, l'immunité contre un vaccin.
Passer dans le camp adverse, de l'autre côté de la ligne.
Une flèche qui me transperce, ton regard qui me devine.
Je te désire, je te hais, tu me déchires et après.

Mon héroïne, je suis infirme, mon héroïne, pourtant tu es
Celle qui viendra pour me sauver de mes abîmes.
Mon héroïne, je suis infirme, mon héroïne, pourtant tu es
Celle qui viendra pour me sauver de mes abîmes, mon héroïne.