(Anne Moustrou/Pascal Stive)

Non, je ne t'aime plus comme au premier instant.
Je t'aime dix mille fois plus, je t'aime depuis longtemps.
C'est seulement quand j'y pense que j'apprécie la chance
Qu'on a de s'aimer encore, tant d'amours sont morts
De longues maladies, en brisant tant de vies.

Je t'aime comme je respire, comme ça, sans réfléchir
Et je m'étonne encore de sentir sur mon corps
Autant de plaisir à ton moindre sourire.
Je t'aime comme je respire, comme ça, sans réfléchir
Et quand tu me rejoins, j'oublie tout, je suis bien.
Je n'ai peur de rien.

Est-ce qu'un bonheur qui dure est moins fort qu'une blessure
Moins fort qu'une déchirure ? Pourquoi ces fins brutales ?
Est-ce qu'il faut se faire mal pour que l'amour s'emballe ?
Pourquoi ne pas s'aimer fort sans tuer c'qu'on adore
Sans faire les malins, sans changer de chemin ?

Je t'aime comme je respire, comme ça, sans réfléchir
Et je m'étonne encore de sentir sur mon corps
Autant de plaisir à ton moindre sourire.
Je t'aime comme je respire, comme ça, sans réfléchir
Et quand tu me rejoins, j'oublie tout, je suis bien.
Je n'ai peur de rien.

Mais je voudrais qu'tu saches que j'ai le coeur qui lâche
Simplement à l'idée que tu pourrais n'plus m'aimer.
Mais je voudrais qu'tu saches que j'ai le coeur qui lâche.

Je t'aime comme je respire, comme ça, sans réfléchir
Et je m'étonne encore de sentir sur mon corps
Autant de plaisir à ton moindre sourire.
Je t'aime comme je respire, comme ça, sans réfléchir
Et quand tu me rejoins, j'oublie tout, je suis bien.
Je n'ai peur de rien.