À l'ombre de nos vies, faudrait pas qu'on oublie
Le parfum d'une fleur, c'est comme ça qu'on en meurt.
Tous ces bouts qu'on oublie, c'est des bouts de nos vies.
La vérité si je meurs, c'est qu'il est jamais l'heure.
Au présent des futurs, je m'en balayais les murs.
Je rêvais dans tes yeux, un parfum silencieux.

Si tu pars, je m'en vais mais pas trop car tu sais
Quand t'es loin, je suis près mais qu'est-ce qu'on fait après ?

En quittant le chemin, j'ai vu, l'autre matin
Les trottoirs de la rue qui nous marchent dessus
Et nos doigts mal formés, métamorphosés
Dans le bien ou le mal de notre amour fatal
Tout au fond des plafonds où se noie l'horizon.
Allez ! Jetons-nous la poêle de la mare aux étoiles.

Si tu pars, je m'en vais mais pas trop car tu sais
Quand t'es loin, je suis près mais qu'est-ce qu'on fait après ?