(Zehira Darabid/Philippe Greiss)

J'compte les années, j'compte les jours
En attendant de vous raconter mon parcours.
J'compte les années, j'compte les jours
En attendant de vous raconter mon parcours.

Déambulant dans le quartier avec un ballon de foot entre les pieds
C'est l'image que vous avez gardée de moi.
C'est l'image qui m'apparaît dans ce froid.
Je rêvais de voir le monde et ses saisons.
J'y croyais à tort ou à raison.
Et ouais, je ne connaissais que le tour du pâté de maison
Mais en jetant mes pierres, je visais l'horizon !
J'arrive à peine à croire que ça fait six ans
Que j'ai quitté mes amis et ma maison.
Mes frères et soeurs, ne pensez pas que je vous abandonne !
J'ai dû exaucer mes prières et que Dieu me pardonne !
C'est ça la vie, des bas et des hauts !
On tient le fil comme au rodéo, oh oh ! Et depuis...

J'compte les années, j'compte les jours
En attendant de vous raconter mon parcours
Et vous dire que j'ai changé, et combien vous me manquez.
J'compte les années, j'compte les jours
En attendant de vous raconter mon parcours
Et vous dire que j'ai changé, et combien vous me manquez.

Je me rappelle quand les voisins râlaient
Dès qu'on chantait fort dans le palier
On était tous dans le même panier.
On croquait dans la vie avec nos dents de lait
Et malgré mes conneries, j'avais de bonnes notes
Car je voulais devenir astronaute.
Mai j'ai compris qu'en étant une fille dans mon pays
Ce n'était pas possible, alors j'ai dit "tant pis"
Et j'ai continué de chanter, même si depuis, j'ai changé !
Jour après jour, année après année
J'ai pu shooter les étoiles en jouant ces notes.
C'est ça la vie, des bas et des hauts !
On tient le fil comme au rodéo, oh oh !

J'compte les années, j'compte les jours
En attendant de vous raconter mon parcours
Et vous dire que j'ai changé, et combien vous me manquez.
J'compte les années, j'compte les jours
En attendant de vous raconter mon parcours
Et vous dire que j'ai changé, et combien vous me manquez.